La carte de Piri Reis

Piri-reisUne carte médiévale ayant appartenu à un amiral ottoman détient-elle la clé du plus grand mystère de l'histoire humaine ? Se pourrait-il qu'elle soit le témoignage d'anciennes connaissances géographiques secrètes ?

Hajji Ahmed Muhiddin Piri Ibn Mehmed, marin turc exceptionnel et expérimenté, a vécu entre le XVe et le XVIe siècle. Les services rendus à l'Empire ottoman lui ont gagné le titre de Reis (amiral), mais ne lui ont pas épargné l'indignité d'une fin atroce - décapité pour trahison à l'âge de 90 ans.

De nos jours, on se rappelle davantage Piri Reis pour la carte du monde qu'il a tracée vers 1513, dont un fragment a été découvert en 1929 pendant les travaux de transformation du palais Topkapi d'Istanbul en musée.

Les notes de Piri révèlent qu'il avait compulsé plusieurs cartes anciennes, de vieux récits de voyages et des comptes-rendus de découvertes, dont nombre de cartes ptolémaïques de l'époque classique, une carte arabe et quelques portulans (cartes médiévales de navigation) portugais incluant certaines découvertes de l'époque dans le Nouveau monde.

carte piri reis
Tracé sur une peau de gazelle, le morceau subsistant de la carte et le tiers occidental montrant la péninsule Ibérique, l'Afrique de l'Ouest, plusieurs îles (réelles et imaginaires) dans l'Atlantique et ce qui semble être la côte est du Nouveau monde, y compris les Antilles, le littoral de l'Amérique du Sud et une terre mystérieuse contiguë au sud.

La lecture conventionnelle de la carte est la suivante :

  • Les parties nord-ouest montrent ce qu'on pensait être la côte orientale de l'Asie, incluant le Japon. Colomb et le reste de l'Ancien monde avaient supposé qu'il avait découvert une nouvelle route directe vers les Indes orientales et que des îles comme Cuba étaient en fait juste à l'est du Japon. Cette idée a subsisté pendant presque deux décennies avant que d'autres voyages ne démontrent son erreur.
  • La côte du Brésil est assez correcte
  • Les parties les plus méridionales de la carte montrent soit un continent sud imaginaire (Terra Australia Incognito), soit la côte de la Patagonie et de la Terre de Feu, réorientée selon un axe Ouest-Est au lieu de Nord-Sud, peut-être pour lui trouver de la place sur le vélin.

Une autre lecture de cette carte - dont le principal partisan était l'universitaire américain Charles Hapgood (1904-1982) reprise par l'écrivain Graham Hancock - suggère que ce continent au sud est en fait une représentation du littoral de l'Antarctique, tel qu'il est au-dessous de sa massive couverture de glace.

Comme l'Antarctique a été découverte au XIXe siècle et le littoral subglacial, cartographié uniquement au XXe siècle, on a pensé que les données de Piri Reis venaient d'un cartographe ancien qui avait dressé la carte du continent polaire lorsque celui-ci n'était pas recouvert de glace.

Toutefois, puisque des milliers d'années se sont écoulés depuis l'époque où les terres antarctiques étaient à l'air libre (les études modernes suggèrent plutôt quelques millions d'années), cette assertion remet en question la vision conventionnelle de l'histoire.

antarctique-sans-glace
Hapgood et ses successeurs voient cela comme la preuve tangible qu'une civilisation hautement avancée a existé des millénaires avant l'Égypte ou le Sumer, les plus anciennes civilisations connues.

D'une manière ou d'une autre, leurs connaissances cartographiques détaillées ont été transmises à l'une des sources dont Piri Reis s'était servi pour dresser sa carte.

Bibliographie :

  • La Science chez les Turcs Ottomans. Abdulhak Adnan, Paris, Maisonneuve, 1939, pp. 59-64.
  • Atlas de l'Atlantide et autres civilisations perdues, Joël Lévy, Vega, 2007. 
  • « La stupéfiante carte du monde de l’amiral Pirî », in Kadath, nº12, 1975.
  • Les Cartes des anciens rois des mers, C. Hapgood,  Éditions du Rocher, 1981.

Table des illustrations :

  • 1) Portrait de Piri Reis.
  • 2) La carte de Piri Reis comparé à une carte moderne.
  • 3) L'Antarctique sans sa glace (Nasa.gov)

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Commentaires  

#5 Et les Planètes ?Amar Utu

En réponse à Olivier...
Quand je vois le mot EDU sur un lien internet, je suis méfiant...Car de plus en plus, EDU veut dire politiquement correct. Prenons l´exemple des planètes chez les Sumériens. Je parle de tablettes d´argile, répertoriées dont personne ne peut contredire l´authenticité. Comment, il y a 5000 ans, des astronomes n´utilisant que leurs yeux purent-ils dénombrer les planètes, les nommer, et décrire leur couleur ? Le soit disant théorème de Pythagore n´était-il pas enseigné aux élèves Sumériens 2000 ans avant le savant Grec ? Tiens, une question, Monsieur EDU: Comment un alignement aussi parfait de la grande pyramide sur le nord cette époque ? Zat iz ze couechtionne ! La science n´est pas une affirmation définitive, mais un éternel questionnement. Einstein lui-même ne croyait pas à la mécanique quantique (Dieu ne joue pas aux dés !) Et pourtant, il y joue ! (pour plagier Galileo) A bon entendeur...
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#4 RE: La carte de Piri ReisCassiopée

Complément d'informations sur la carte de Piri Reis, à savoir qu'il y en a plusieurs autres rejoignant celle de Reis :

"La carte d’Oronce Fine (Oronteus Finaeus) datée de 1531"

"La carte d’Hadji Ahmed datée de 1559"

"Ibn ben Zara (1487) et Benincasa (150, cartographes arabe et portugais montrent l’Europe du Nord recouverte d’un glacier ressemblant à celui qui existait 12 000 ans avant notre ère."

La source :
http://www.dinosoria.com/piri_reis.htm

Quelques éléments des cartes qui montrent clairement une réalité historique et en décalage avec l'absence de nos connaissances (à époque comparée) et des relevés attestant la véracité des cartes :

"ces cartes représentent les continents européens et africains avec une incroyable précision à une époque où le calcul de la longitude est inconnu."

La longitude à notre époque :
"Dans cette loi dite Longitude Act de 1714, la Grande-Bretagne offrait un prix de 20 000 livres sterling (plusieurs millions d'euros d'aujourd'hui) à toute personne capable de concevoir un moyen de déterminer la longitude de façon pratique, fiable, en toute circonstance à bord d'un bâtiment en mer."
http://fr.wikipedia.org/wiki/Longitude#N.C3.A9cessit.C3.A9_du_calcul_de_la_longitude

Il y a donc 2 siècles de différences entre la carte de Piri Reis de 1513 et la première ébauche moderne de 1714, sur la longitude.

Les autres citations clées pour comprendre :

"Piri Reis reconnaît qu’il n’est pas responsable du relevé et de la cartographie d’origine."

"Les différentes cartes sont le fruit d’un travail de topographie établi sur une très longue période, plusieurs milliers d’années."

"Il y a, par exemple, deux grandes îles au dessus de l’équateur qui n’existent plus de nos jours."

"cette carte représente une partie de l’Antarctique. Ce continent est pourtant recouvert de glaces depuis au moins 10 000 ans et n’a été découvert officiellement qu’en 1818...la côte de la terre de la reine Maud est cartographiée sans glace ce qui est incroyable."


Il y a donc très clairement eu une civilisation très évoluée avant la notre. Le fait que des terres soient représentés alors qu'elles sont de nos jours sous la mer, montre la présence d'un changement terrestre, plus comménument appelé cataclysme.

Rien ne certifie que cette civilisation se soit forcément développé uniquement sur Terre, on ne peut pas exclure une influence extérieur, c'est à dire une civilisation extra-terrestre qui était à l'origine de ses cartes. Ce peut être aussi une civilisation venant d'une autre dimension comme par exemple la relation Maya-Pléaïdes.

En tout cas, on ne peut pas exclure l'hypothèse qu'une entité biologique extra-terrestre soit à l'intérieur de l'écosystème terrestre. Que cette civilisation ait des connaissances très élevés dans de nombreux domaines, en atteste les cartes qui montrent un développement sur la surface de la Terre.

Il se pose bien évidemment la question de sa forme ou de ses formes, de son fonctionnement, de ses connaissances,ect...C'est ce que nombreux appellent la théorie des anciens astronautes, mais cette vision n'est pas assez large (à mon avis) les entités biologiques extra-terrestres peuvent prendre plusieurs formes différentes (surtout à l'échelle cosmique). En spiritualité (moins en science), il est admis que les plantes peuvent penser et prendre des décisions pour manger ou survivre.

Le fait est qu'une civilisation s'est développé sur Terre, que celle-ci peut avoir une provenance extra-terrestre ou s'être développer sur Terre comme les modèles de développement que nous envisageons (par nos connaissances actuelles).
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#3 Délire ?Datawolf

Citation en provenance du commentaire précédent de Olivier :
La carte a ete etudiee par des scientifiques et ils ont demontre que bon nombre de mysteres n'en sont pas

Soit mais quid des autres (comme les Andes pourtant inconnues avant Pizarro) ?
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#2 arretez vos deliresOlivier

je suis toujours abasourdi quand je lis ces therories fumeuses. La carte a ete etudiee par des scientifiques et ils ont demontre que bon nombre de mysteres n'en sont pas (par exemple la carte ne represente pas l'Antarctique)
allez jeter un oeil sur http://www.uwgb.edu/dutchs/PSEUDOSC/PiriRies.HTM au lieu de fantasmer
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#1 RE: La carte de Piri ReisMOHAMED

Elle représente, en effet, non seulement les côtes américaines et africaines, mais aussi celles du continent antarctique. Piri Reis dit dans son ouvrage avoir compilé sa carte d’après vingt cartes plus anciennes. Cependant cela n’explique pas son invraisemblable précision ni surtout pourquoi elle montre une Amérique du Sud qui se prolonge par un isthme la reliant à l’Antarctique. Ce «pont continental » a bien existé, mais voilà onze mille ans ! De plus, la carte de Piri Reis montre aussi les côtes, les îles, le Relief de l’Antarctique avant que ce continent fût recouvert par les glaces. Comment alors éviter d’en arriver à l’idée qu’à l’origine ces incroyables détails ont été copiés d’après une carte dressée par d’Anciens Astronautes extra-terrestres en orbite autour de notre planète à cette très lointaine époque ou par une civilisation antédiluvienne ?

Bien sûr, faut-il examiner à la froide lumière de la méthode scientifique tous ces indices — peut-être des preuves — mais leur énumération indéfinie n’est-elle pas déjà en elle-même la justification des fascinantes recherches de l’astro-archéologie ?
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