Astroarchéologie - Théorie des anciens astronautes (0)

Aujourd’hui, l’attitude d’esprit qui voudrait que l’homme soit le seul et unique être intelligent dans un Univers aux dimensions incommensurables et aux possibilités infinies est inacceptable. Le temps est venu d’admettre l’existence d’autres formes de vie intelligentes dans l’espace.

Toute spéculation sur ce sujet mène inévitablement à la possibilité qu’un « contact » avec les extra-terrestres ait déjà été effectué et qu’on puisse en retrouver des traces dans nos plus anciennes civilisations.

Cette hypothèse d’une intervention extra-terrestre a suscité un intérêt croissant depuis les années 60. Non seulement chez des auteurs de science-fiction mais surtout parmi des chercheurs qui considèrent que le problème pourrait bien devenir une tâche urgente pour la science mondiale.

Une masse de littérature existe déjà sur le sujet. Mais il faut rendre à César ce qui appartient à César. Et l’écrivain suisse Erich von Dàniken est le chef de file de ce qu’on appelle l' « astroarchéologie ».

Sa thèse est simple : des Extra-Terrestres - les Anciens Astronautes - sont venus sur la Terre, voilà quelques millénaires. Ils ont été observés par des populations de cette époque lointaine qui en ont fait les « dieux » de toutes leurs religions. Les éléments d’information en faveur de cette théorie ne cessent de s’accumuler. Et le succès fantastique des ouvrages d’Erich von Dàniken, plus de soixante millions d’exemplaires vendus dans le monde entier, montre que cette thèse touche de près les forces profondes de l’inconscient collectif.

On trouve un nombre impressionnant de récits d’interventions célestes dans les textes anciens, bibliques, sumériens, égyptiens, hindous, chinois, dans les légendes et les mythes des peuples les plus divers du monde entier. Et l’on constate trop de ressemblances, de concordances entre ces traditions de « visiteurs venus du ciel » et généralement bienfaisants. La science officielle se contente d’ignorer - ou plutôt de refuser - en bloc toute cette masse d’« informations » convergentes en les attribuant à des fabulations ou à l’influence d’hallucinations.

Il y a indiscutablement conflit entre la science et la légende. Il est en effet difficile de confronter des connaissances scientifiques avec des « souvenirs » légendaires.

Partout dans le monde on trouve des monuments souvent géants, des stèles, des dessins sur les parois des cavernes, sur des rochers, qui montrent des « êtres » surnaturels avec des costumes étranges, des casques munis d’antennes, avec leurs machines, leurs « chariots volants ». Les archéologues n’ont pas su - pas voulu - y voir les traces de visiteurs extra-terrestres. Ils n’acceptent aucune « preuve » par définition.

Pour paraphraser une boutade de Sax Rohmer : « Si l’on prenait tous les archéologues et qu’on les distille dans une cornue, on ne trouverait pas une goutte d’imagination. »

Par contre, les tenants de l’astroarchéologie ont l’esprit plus large. En regardant mieux ces « traces », ils ont pu y découvrir des restes techniques de civilisations avancées - ou d’interventions extérieures. Ils en ont tiré des rapprochements extraordinaires avec notre technologie actuelle.

L’astroarchéologie est une science singulière, qui n’est pas reconnue par la plupart des officiels et est même tournée en dérision. Elle est peut-être une imitation de science, mais c’est une très bonne imitation.

Certes, si on lui accorde des droits, il ne faut pas oublier qu’elle a aussi des devoirs : respect de la cohérence, de la notion de « preuve », souci de la rigueur, etc.

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