Dossier : Les aventures spatiales dans l'Inde ancienne

le chariot celesteLes peuples de l’Antiquité imaginaient que leurs civilisations étaient nées quelque part à l’est. Ils s’émerveillaient de ces terres enchantées du soleil levant, où les empereurs régnaient au milieu d’une splendeur dorée, et où de jeunes et belles esclaves étaient élevées au rang de reines. De saints hommes accomplissaient des miracles, et tout au long des âges s’incarnaient des sauveurs divins qui venaient enseigner à l’humanité l’amour de Dieu.

Encore aujourd’hui, dans notre siècle matérialiste, et malgré notre science fanfaronne et notre cynisme, nous sommes sensibilisés par cet Orient fabuleux, et nous avons le sentiment que le vernis factice de nos connaissances jette un voile sur le mystère même de l’homme.

C’est certainement en Inde qu’a jailli la plus vieille source de sagesse du monde. Ses Initiés percèrent il y a bien longtemps les secrets du Ciel et de la Terre. Ils sondèrent les profondeurs de l’âme humaine et proposèrent ces sublimes méditations qui allaient illuminer les mages de Babylone, inspirer les philosophes grecs, et même imprégner de leur subtile influence les religions occidentales.

Lorsque les premiers Aryens migrerent depuis le plateau iranien vers l'Inde (environ 2 000 ans av. J.-C.), ils héritèrent de traditions occultes des brahmanes, traditions dans lesquelles s’exprimaient clairement les relations cosmiques que les humains avaient entretenues avec les Maîtres de l’espace. Des siècles plus tard, des vagues d’hommes à la peau claire émigrèrent des plaines du Gange. Après avoir contourné l’Himalaya, ils se répandirent au nord vers la Perse, à l’ouest en direction de la Grèce, puis de la Gaule, apportant avec eux leur culture et leurs dieux, ainsi que le sanscrit, racine des langues que nous parlons aujourd’hui.

Quelques paradoxes...

Alors que les géologues donnent à la Terre l’âge respectable de 4,5 milliards d’années, et que les paléontologues exhument des crânes humains vieux d’un million d’années, les historiens réduisent la civilisation à six millénaires, imaginant qu’au cours d’interminables périodes les hommes vécurent dans les limbes d’un âge de pierre, toute évolution suspendue, jusqu’à ce que le destin tirât brusquement l’homo sapiens des ténèbres pour le projeter en pleine lumière.

Les archéologues découvrent des objets façonnés auxquels la technique du carbone 14 assigne des dates incroyablement anciennes, mais en l’absence d’archives ou de témoignages d’époque, ces reliques sont ignorées. Les théologiens proclament que Dieu créa l’homme pour louer Ses prodiges, mais ils reprochent vaguement au Créateur de s’être amusé des millions d’années à contempler des générations de brontosaures stupides se baigner dans les marécages ; n’aurait-il pas pu créer l’homme plus tôt ?

Si Dieu a attendu si longtemps avant de glisser l’être humain sur l’échiquier terrestre, peut-on dire que nous sommes plus importants à Ses yeux que les insectes qu’il a créés avant nous, et qui "infesteront" la planète encore longtemps après que le dernier homme aura été réduit en poussière ?

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Pluralité des humanités... (hypothèse-fiction 1)

L’absence de documents écrits, donc de preuves, datant de ces lointaines périodes, est un obstacle évident à toute étude scientifique ; mais cela ne veut pas dire qu’il n’ait pas existé des civilisations à ce moment-là. Troie fut perdue pendant trois millénaires, jusqu’au jour où Schliemann déterra la couronne d’Hélène. La Babylone de Nabuchodonosor, le roi des rois, se dissimulait sous la vase mésopotamienne, et Pompéi gisait sous les cendres ; l’histoire en avait perdu la trace jusqu’à ce que la pioche les mît au jour. Qui sait combien de villes englouties, autrefois pleines de vie, jonchent le fond des océans, et combien de métropoles grouillantes ont été absorbées par les sables ou les glaces du désert ?

Dans dix mille ans, peut-être des hommes des cavernes émergeront-ils d’abris souterrains situés près de la Seine et construiront-ils un nouveau Paris, totalement ignorants de ce que fut la capitale francaise, rasée par une explosion solaire. Peut-être les historiens futurs se demanderont-ils s’il y avait là, ou non, une civilisation avancée.

Que restera-t-il, en effet, de notre vingt-et-unième siècle ? Rien que quelques souvenirs déformés par la tradition, où il sera question de machines volantes, de guerres aériennes, d’armes fantastiques. Ces images symboliques hanteront nos descendants tout au long de millénaires obscurs, jusqu’à ce que la culture humaine regagne en spirale ses hauteurs. Seuls les adeptes d'une doctrine secrète conserveront dans leurs enseignements occultes les traditions de notre âge perdu.

Les robinsons de l'espace... (hypothèse-fiction 2)

L’évolution qui va du limon primitif à la pensée humaine supérieure, telle qu’elle fut prêchée par Darwin et ses disciples, est largement confirmée par l’histoire naturelle et volontiers acceptée par la plupart des scientifiques. Cependant, le fait de ne pas avoir découvert le maillon manquant après un siècle de recherches, conduit maintenant certains chercheurs en marge à se demander si l’homme ne fut pas créé à l’image de Dieu, comme l’affirment les Ecritures. Ce qui signifierait que notre Terre fut peut-être colonisée par des êtres venus d’autres planètes, voire des étoiles.

terre2Dans le cours infini du temps, il est probable que les mortels peuplèrent d’autres mondes, car le but de la Vie est de s’étendre à l’univers entier, comme le lichen envahit progressivement les roches nues. Les yogis parlent d’une chaîne de mondes, avec des ondes de vie passant d’une planète à l’autre...

Le temps dans notre univers est relatif. Il n’y a aucune raison logique apparente pour que la Terre n’ait pas été habitée d’abord par des colons venus d’autres mondes. Imaginons que l’empire planétaire se soit dissous et qu’un cataclysme cosmique ait coupé toute communication avec la planète mère, les explorateurs isolés sur la Terre auraient été obligés de subsister par leurs propres moyens, et ils n’auraient conservé au fil des siècles qu’un souvenir confus de leur origine cosmique. Une telle spéculation n’est pas insensée. De nombreux textes anciens disent que les premiers hommes de la Terre étaient les descendants des Célestes...

Des histoires extraordinaires dans la littérature sanscrite

L'une des plus vieilles littératures du monde est certainement le Rigveda, ou « Veda des Strophes », comprenant dix mille invocations aux dieux. Rédigé en sanscrit, il remonte environ à 1 500 ans av. J.-C., encore que certaines dates astronomiques dans le texte indiqueraient 4 000 ans av. J.-C.

Les êtres célestes évoqués dans le Rigveda habitaient les Cieux non comme des esprits immatériels, mais comme de réels hommes de l’espace en provenance d’une planète voisine. Ils volaient à bord d’étincelants engins aériens et entretenaient des relations avec les anciens peuples de l’Inde.

Le Ramayana, qui relate dans un style féerique la quête de Rama pour retrouver Sita, son épouse enlevée, a passionné les peuples de l’Inde pendant des millénaires. Des générations de conteurs d’histoires ont récité ses vingt-quatre mille vers à des audiences émerveillées par ce passé prestigieux plein de passions héroïques, de sombres vengeances, d’immenses batailles aériennes entre les dieux et les démons, avec en outre une philosophie de la destinée et de la mort qui avait de quoi captiver.

C’est le sage Narada qui rapporta ces contes prodigieux à l’historien Valmiki, lequel en fit un poème épique haut en couleur, dont le charme et la magie opèrent encore aujourd’hui. Certains érudits font remonter le Ramayana à 500 ans av. J.-C., d’autres à 3 000. Il faut noter que ces récits ont été chantés par les troubadours tout au long des âges, et qu’il est donc probable que les événements réels se produisirent dans un lointain passé.

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Dans sa belle traduction du Ramayana [1]Hippolyte Fauche raconte comment Rama mit sur pied une grande armée pour donner l’assaut à la citadelle de Lanka, aidé en cela par les Célestes. En voici un court résumé...

Rama, fils de Dasaratha, le roi d’Ayodha (Oudh), était l’époux de la chaste Sita, encore aujourd’hui l’idole des femmes indiennes. Le roi s’apprêtait à faire de Rama son héritier présomptif, lorsque la reine le persuada de choisir son autre fils, Bharata, et de bannir Rama pour quatorze ans. Rama se retira dans la forêt de Dandaka, où il vécut heureux aux côtés de Sita. A la mort du roi, Bharata offrit très noblement le trône à Rama, qui le refusa pour guerroyer contre les géants et les démons qui infestaient la forêt. Le chef des géants, Ravan, enleva la belle Sita et l’emmena dans l’île de Lanka (Ceylan), où elle fut retrouvée par un ami de Rama, Hanuman, seigneur des singes. Rama et ses fidèles, aidés par les hordes simiesques de Hanuman, lancèrent une attaque aérienne sur Lanka. Rama et Ravan, chacun à bord d’un char, engagèrent un duel violent dans les airs. Ravan fut anéanti, et Rama délivra son épouse, qui dut subir l’épreuve du feu pour se laver du soupçon d’infidélité qui pesait sur elle. Rama et Sita regagnèrent Ayodha, où ils régnèrent en paix au cours d’un merveilleux âge d’or.

Il y a une ressemblance frappante entre le Ramayana et l'Iliade. Tous deux traitent de la quête d’un mari pour retrouver sa femme prisonnière, ce qui déclenche des guerres acharnées. Les héros sont inspirés par les dieux, qui interviennent dans les affaires humaines et dirigent la destinée des hommes.

Il est curieux de voir que les deux épopées ont des affinités troublantes avec un poème épique découvert dans de vieux textes ougaritiques à Ras Shamra ; environ quatorze siècles av. J.-C., un héros sémitique, le roi Kret (qui évoque la Crète minoenne) se fit ravir son épouse par un ennemi dont il investit la citadelle [2].

Il y a des milliers d’années, peut-être n’existait-il qu’une seule civilisation ? Cette épopée qu’on retrouve dans un grand nombre de pays, et où l’on voit un prince rechercher son épouse enlevée en déclenchant une guerre destructrice, semble avoir une origine historique commune.

Ce merveilleux poème qu’est le Ramayana nous intrigue beaucoup aujourd’hui par ses fréquentes allusions à des véhicules aériens, à des armes prodigieusement efficaces - toutes choses que nous considérons comme des inventions du XXe siècle.

Ceux qui étudient la littérature sanscrite sont bien obligés de réviser leurs idées préconçues et d’admettre que les héros de l’Inde ancienne étaient apparemment équipés d’avions et de missiles encore plus complexes que ceux dont nous tirons gloire aujourd'hui.

Le XXXIe chapitre du Samarangana Sutradhara, attribué au roi Bhoja au XIe siècle, contient des descriptions de vaisseaux volants extraordinaires : la machine-éléphant, l’oiseau de bois, le vimana, la machine-soldat... ces différents types d’appareils étant destinés à des tâches différentes.

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Ramachandra Dikshitar [3] traduit le Samarangana en indiquant que ces machines volantes étaient capables d’attaquer des objets visibles ou invisibles, de faire des croisières de plusieurs milliers de kilomètres dans l’atmosphère, et même de s’élever vers les régions stellaires. « Le char aérien est composé de bois léger. Il a l’air d’un grand oiseau à la carcasse solide. Il y a du mercure à l’intérieur et du feu à l’arrière. Il est pourvu de deux ailes resplendissantes et vole sur de grandes distances, emportant plusieurs personnes avec lui. La construction interne a l’apparence du Ciel créé par Brahma. Le fer, le cuivre, le plomb et d’autres métaux sont également utilisés dans cette machine. »

Le Samarangana souligne qu’en dépit de leur apparente simplicité, ces engins coûtaient cher à fabriquer, et étaient le privilège exclusif des aristocrates qui se battaient en duel dans le ciel.

Les prodigieuses machines de guerre

Les récits les plus fascinants de guerres dans les airs, avec utilisation d’armes fantastiques, sont relatés dans le Mahabharata, un merveilleux poème de deux cent mille vers, huit fois plus long que l’Iliade et l'Odyssée réunies.

Traitant de la grande guerre qui se déroula au Nord de l’Inde vers 1400 av. J.-C., il dépeint en couleurs flamboyantes une belle et noble civilisation, où des rois et des prêtres, des princes et des philosophes, des guerriers et de jolies femmes se mêlaient dans une société brillante, peut-être la période la plus scintillante de toute l’histoire. Les innombrables épisodes, depuis les duels dans le ciel jusqu’aux investissements de citadelles, en passant par les tournois sanglants et les mariages contrariés, furent chantés par des ménestrels errants avec toute la magie de l’Orient. Cet inépuisable trésor de sagesse inspira les Indiens au cours des millénaires, et domine encore leur culture aujourd’hui.

Le Mahabharata raconte une guerre de dix-huit jours entre Duryghodana, chef des Kurus, et son cousin, Yudhish-thira, leader des Pandus - guerre qu’on estime s’être produite quatorze siècles av. J.-C. C’est une fantastique collection de légendes, avec de longues digressions sur la religion, la philosophie, les coutumes sociales, mêlées à de passionnants récits de batailles et de belles histoires d’amour, qui font de cette œuvre une véritable quintessence de la culture indienne. Les entretiens entre le héros, Arjuna, et le Seigneur Krishna, forment la célèbre Bhagavad-Gita, dans laquelle Krishna révèle le sens de l’univers, la sagesse de Brahma, et les devoirs de l’homme.

Roy-Pratap-ChandraLes références faites dans le Mahabharata à des armes fantastiques revêt un intérêt particulier pour les esprits contemporains hantés par la bombe nucléaire. Le Bhisma Parva, décrivant le conflit entre Arjuna et Bhisma, dit que l’ennemi utilisa une arme céleste (Brahma-danda) semblable au feu, tant en éclat qu’en énergie.

Pratap Chandra Roy remarque : « Ce Brahma-danda, qui signifie la “ baguette de Brahma ”, est infiniment plus puissante que la foudre d’Indra. Celle-ci ne frappe qu’une fois, alors que celle-là est capable de détruire des pays entiers et de stigmatiser des races sur plusieurs générations. [4] » Longtemps les érudits ne virent là qu’une invention de poète ; mais aujourd’hui, nous ne pouvons qu’être troublés par l’étrange similitude qui existe avec la bombe nucléaire, dont les radiations ne manqueraient pas de produire des mutations dans les générations futures.

Arjuna et ses contemporains étaient en possession d’un arsenal d’armes nucléaires égales, et peut-être même supérieures aux missiles actuels. Le Badha Parva mentionne le « Vaishnava », une arme qui rend invisible, et qui est capable de détruire tous les Dieux. Dans le Drona Parva, il est question d’un objet destructeur, un sorte de missile...

Une fois qu’il était attaqué par Valadeva, Jarasandha, pris de colère, lança sur nous, pour nous détruire, un projectile capable de tuer toutes les créatures de la Terre. Projetant une lumière éclatante, cette masse de feu partagea le firmament en deux, comme une raie sépare les cheveux sur la tête. Quand il aperçut l’objet flamboyant, le Fils de Rohimi lança contre lui l’arme appelée Sthunakarna ; et cette arme détruisit la puissance du projectile adverse, qui s’abattit sur la terre et la fendit en faisant trembler les montagnes. [5]

Des engins téléguidés - tel le « Narayana », surnommé « le rôtisseur d’ennemis » - étaient probablement employés contre les troupes sur le front. L’arme absolue était l' « Agneya », qui, semble-t-il, utilisait une force sidérale, heureusement inconnue de nos jours. Dans le Drona Parva toujours, ces lignes qui captivent notre attention :

Le vaillant Acwatthaman se tenait sur son char, l’air déterminé. Il évoqua l’Agneya, certain que les dieux l’assisteraient. Prenant comme cible ses ennemis visibles et invisibles, ce Tueur de héros matérialisa par des mantra (formules secrètes) une arme embrasée qu’il manipula, empli de rage. Une pluie de flèches en jaillit. Dotées de flammes ardentes, ces flèches environnèrent Partha de toutes parts. Des météores tombèrent du firmament. Une profonde obscurité enveloppa l’armée (Pandava), et les ténèbres étaient partout. Rakshashas et Picachas poussaient des cris féroces, tandis que des vents néfastes se mettaient à souffler, et que les nuages grondaient dans le firmament, faisant pleuvoir des averses de sang. Les oiseaux et les bêtes, et même les Munis et les âmes les plus élevées se sentaient tout à coup très mal à l’aise. Les éléments eux aussi paraissaient troublés. L’univers avait la fièvre. Les éléphants et les autres animaux, indisposés par la chaleur torride que dégageait l’arme, couraient, effrayés, en tous sens. L’eau elle-même était devenue si brûlante que les créatures habitant cet élément, O Bharata, s’agitaient avec une inquiétude grandissante. De partout pleuvaient les traits embrasés, et les guerriers ennemis s’écroulaient comme des arbres dévorés par les flammes. [6]

Cette saisissante description d’un bouleversement à caractère nucléaire datant de plusieurs millénaires serait-elle dépassée par nos reporters modernes ? Le récit, simple et direct, rappelle les comptes rendus des témoins d’Hiroshima. Il s’en dégage un accent de vérité qui n’a rien à voir avec les délires imaginatifs d’un « space opéra ».

Losqu’il traduisit le Drona Parva, Chandra Roy fut sans doute déconcerté par un conflit aussi fantastique. C’était dans les années 1880. Les batailles étaient alors gagnées par des charges de cavalerie, où les héros brandissaient des drapeaux sanglants.

Aujourd’hui nous ne comprenons que trop bien les horreurs démesurées d’un cataclysme atomique. Lorsqu’on songe à la masse de recherches et de développements techniques qu’a nécessitée la fabrication de la première bombe atomique, il est évidemment difficile de concevoir que des armes nucléaires aussi complexes aient pu être maniées par des guerriers antiques. En dehors même de la connaissance scientifique poussée qu’implique la réalisation de tels missiles, leur lancement exige également des systèmes de guidage électroniques très complexes. L’existence de bombes nucléaires dans l’Inde ancienne présuppose une civilisation antérieure de plusieurs milliers d’années, peut-être celle de la Lémurie et de l’Atlantide chère aux occultistes.

Ne se pourrait-il pas que la science de ce temps-là se soit développée en utilisant des techniques totalement différentes de celles que nous connaissons aujourd’hui ? L’Agneya, cette arme qui pulvérisa l’armée Pandava, évoque irrésistiblement la destruction de Sodome et Gomorrhe. Il y a eu d’autres Hiroshima dans le passé. L’humanité commet toujours les mêmes fâcheuses erreurs.

Les ''Vimanas''

Des savants de tous pays étudient maintenant minutieusement les vieux textes sanscrits pour redécouvrir les secrets du vol spatial. Une remarquable traduction a été faite par G.R. Josyer d’un mystérieux manuscrit intitulé Vaimanika Shastra, du Maharshi Bharadwaja. L’Académie internationale de recherches sanscrites de Mysore a publié là-dessus un rapport dont les données sont à peine croyables :

Ce livre décrit en huit chapitres captivants l’art de fabriquer divers type d’aéroplanes, destinés à voyager confortablement dans le ciel, et à établir des liens avec tout l’univers, pour le bien-être de l’humanité. Tout ce qui se meut par ses propres moyens sur la terre, sur l’eau et dans l’air, et même de planète en planète, est appelé « vimana » .

Ces véhicules sont indestructibles. Ils peuvent s’immobiliser dans le ciel, se rendre invisibles. Ils sont dotés d’instruments aptes à signaler à distance la présence d’appareils ennemis, et même à les photographier.
De la même façon que notre corps doit posséder tous ses membres et tous ses organes pour s’exprimer en toute plénitude, de même un aéroplane doit avoir toutes ses pièces au grand complet pour fonctionner efficacement. En commençant par le miroir photographique placé sous l’appareil, un aéroplane se compose de trente et une pièces. Le pilote doit se pourvoir de vêtements différents en fonction des saisons, ainsi que le prescrit Agnimitra.

Suivant Shownaka, il y a seize espèces de métaux convenant aux aéroplanes - des métaux légers et capables d’absorber la chaleur. Des sages éminents ont déclaré que ces seize métaux étaient les seuls valables pour la construction des aéroplanes. [7]

Cela n’est ni de la science-fiction, ni des révélations secrètes d'un commandant de l'US Air Force ; cela a été écrit il y a des milliers d’années. Comment ne pas y voir l’expression d’une science très en avance sur la nôtre, touchant à la fois à l’aérodynamique, à l’électronique et à l’industrie mécanique ?

Mise en évidence de l'héritage brahmanique

Notre civilisation occidentale est fondée sur la culture hellénique, mais on oublie trop souvent que les Grecs tirèrent un grand nombre de leurs concepts fondamentaux de l’Inde, en particulier après l’invasion d’Alexandre le Grand en - 327, qui établit des liens entre l’Inde et le Moyen-Orient.

Kanada et les yogis Gnani méditèrent sur l’atome cinq cents ans avant Démocrite. Aryabhata, au VIe siècle av. J.-C., enseigna la rotation de la Terre. Les principes scientifiques de la médecine, de la botanique et de la chimie furent établis en Inde dès 1300. L’astronomie indienne, elle, remonte à une lointaine antiquité.

La Création dans la Genèse représente, semble-t-il, une version primitive des théories sur les Jours et les Nuits de Brahma ; le récit de Noé est un écho de l’avertissement que donna Vishnu à Vaivasvata pour qu’il construise un navire en vue d’affronter le Déluge qui se préparait. On peut de même retrouver les traces de la Kabbale et de certains événements bibliques dans les Ecritures hindoues.

Les vies et les enseignements de Krishna et de Bouddha jettent un doute si étrange sur la réalité historique de Jésus qu’on en arrive à se demander si toute la légende chrétienne n’est pas un simple démarquage de l’hindouisme et du bouddhisme. Un blasphème aussi évident outrage nos sentiments religieux. Et pourtant, si nous étudions honnêtement les enseignements de Krishna, qui, en grec est devenu Khristos, puis Christus, en latin, et si nous les comparons avec les dogmes fondamentaux de l’immaculée Conception, des Miracles, de la mort rituelle sur un arbre (ou Croix), de l’immortalité, nous sommes amenés à nous poser cette troublante question : est-ce que Jésus n’était pas un mythe forgé à partir du Krishna historique ?

10102 1Certains Initiés affirment que les enseignements hindous pénétrèrent en Occident grâce à un ascète extraordinaire, Apollonius de Tyane, dont on a dit qu’il était l’homme que nous adorons comme Jésus. Il y a certes là de quoi nous déconcerter. Pourtant, nous imaginons fort bien Apollonius et son jeune compagnon, Damis, parcourant les ruelles de Taxila, avides d’apprendre la Vérité de la bouche des sages indiens, lesquels avaient probablement hérité leur sagesse des hommes de l’espace.

Nombre d'historiens pensent que l’Inde ancienne fut la source non seulement de la civilisation, des arts et des sciences, mais aussi de toutes les grandes religions de l’Antiquité. Certains orientalistes laissent entendre que les Veda reflètent une influence étrangère qui remonte loin dans le temps. Pour les occultistes, la culture indienne est originaire du continent englouti de Lémurie. C’est peut-être vrai, mais nos conceptions modernes d’un univers habité donnent à penser que les Maîtres de l’Inde descendaient probablement des étoiles.

Bien sûr, les preuves sont rares et confuses. Qui sait ce que découvriront les archéologues en fouillant les ruines de Mohenjo Daro et d’Harappa ? Une nouvelle « pierre de Rosette » va-t-elle jeter une lueur éblouissante sur les hommes de l’espace de l’Inde ancienne ?

Notes :

  • [1] Le Râmâyana, poème sanscrit, en 9 volumes, trad. Hippolyte Fauche, chez A. Franck, Paris, 1854-1858.
  • [2] Textes ougaritiques, t. I, Mythes et Légendes, A. Caquot, M. Sznycer, A. Herdner, Paris, 1974, pp. 483-574.
  • [3] War in Ancient India, Ramachandra Dikshitar, Macmillan, Londres, 1948.
  • [4] The Mahabharata, etc. (Bhisma Parva, p. 442), trad. Pratap Chandra Roy, Vol.4, Calcutta, 1887 : « Brahma-danda literally means a Brahmana's rod or bamboo-stick. In consequence of the Brahmana's ascetic power, this thin rod (sym- bolical of the Brahmana's power of chastisement) is infinitely more powerful than even India's bolt. The latter can strike only one, but the former can smite whole countries, and entire races from generation to generation, etc.  »
  • [5] Ibid. (Drona Parva), chap. CLXXXII (p. 593) : « (...), assailed by Valadeva, Jarasandha, excited with wrath, hurled for our destruction a mace capable of slaying all creatures. Endued with the splendour of fire, that mace coursed towards us, dividing the welkin like the line on the head that parts the tresses of a woman, and with the impetuosity of the thunder hurled by Cakra. Beholding that mace thus coursing towards us, the son of Rohiny hurled the weapon called Sthunakarna for baffling it. Its force destroyed by the energy of Valadeva's weapon, that mace fell down on the Earth, splitting her (with its might) and mak ing the very mountains tremble. »
  • [6] Ibid. chap. CCII (pp. 677-678) : « The valiant Acwatthaman then, staying resolutely on his car, touched water, and invoked the Agneya weapon incapable of being resisted by the very gods. Aiming at all his visible and invisible foes, the preceptor's son, that slayer of hostile heroes, inspired with mantras a blazing shaft possessed of the effulgence of a smokeless fire, and let it off on all sides, filled with rage. Dense showers of arrows then issued from it in the welkin. Endued with fiery flames, those arrows encompassed Partha on all sides. Meteors flashed down from the firmament. A thick gloom suddenly shrouded the (Pandava) host. All the points of the compass also were enveloped by that darkness. Rakshashas and Picachas, crowding together, uttered fiece cries. Inauspicious winds began to blow. The Sun himself no longer gave any heat. Ravens fiercely croaked on all sides. Clouds roared in the welkin, showering blood. Birds and beasts and kine, and Munis of high vows and souls under complete control, became exceedingly uneasy. The very elements seemed to be perturbed. The Sun seemed to turn round. The universe, scorched with heat, seemed to be in a fever. The elephants and other creatures of the land, scorched by the energy of that weapon, ran in fright, breathing heavily and desirous of protection against that terrible force. The very waters being heated, the creatures residing in that element, Bharata, became exceedingly uneasy and seemed to burn. »
  • [7] http://www.bibliotecapleyades.net/vimanas/vs/vs04.htm

Bibliographie :

  • Gods and Spacemen in the Ancient East, W. Raymond Drake, 1968.
  • Le Râmâyana, trad. Hippolyte Fauche, chez A. Franck, Paris, 1854-1858.
  • War in Ancient India, Ramachandra Dikshitar, Macmillan, Londres, 1948.
  • A history of sanskrit literature, Arthur A. Macdonell, Appleton, 1900.
  • Histoire de l'arme aérienne avant le moteur, Jules Duhem, Nouvelles Editions Latines, 1964.

Table des illustrations :

  • 1) Le char céleste Pushpaka (Râmâyana). Ecole Mandi, vers 1650. Gouache et or sur papier. Musée d'art de San Diego.
  • 2) Frontispice du livre « Le Monde avant la création de l'homme, ou Le Berceau de l'Univers, etc. », de W. F. A. Zimmermann, Schulz et Thuillié, 1862.
  • 3) La Terre, vue depuis Apollo 8.
  • 4) Rama triomphe et délivre sa femme Sita. Ecole Pahari, Guler ou Kangra, vers 1790. Gouache et or sur papier. Collection privée (extrait du « Râmâyana illustré par les miniatures indiennes du XVIe au XIXe siècle », Chant VI, page 248, éd. Diane de Selliers, 2011 .)  
  • 5) Vimana (vue d'artiste)
  • 6) Pratap Chandra Roy, Calcutta, 1894.
  • 7) Philostrate, Vie d'Apollonios de Tyane, trad. Jean de Castillon, Berlin, 1774.

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