Articles par mot-clé : déluge

La fin partielle du monde

Extrait de La Nature, nº 1505, 20 mars 1902.

ext 74Un savant américain, M. Léon Lewis, vient de publier un volumineux mémoire sur les immenses glaciers du pôle Sud et sur le cataclysme qu'ils pourraient bien produire un jour ou l'autre. A l'encontre du pôle Nord qui forme une mer, le pôle Sud est constitué par un vaste continent. De sorte que, alors que les glaces du pôle Nord peuvent librement s'écouler chaque année vers l'Équateur, celles du pôle Sud, au contraire, sont constamment retenues et s'amoncellent sans cesse. Ces glaces forment ainsi une muraille que M. Bordegrevind a estimée avoir 12000 pieds de hauteur, à Robertson-Bay, par exemple; mais, en d'autres endroits, cette hauteur est encore plus considérable.

Les mammouths retrouvés congelés en Sibérie ne sont pas morts de froid

Article tiré de la revue La Nature Science Progrès, Quatre-vingt-neuvième année, 1961, p.351.

ext 58bDepuis 1692, date de la première découverte de ce genre, un certain nombre de cadavres de mammouth ont été trouvés en Sibérie, conservés presque intacts par le froid. Sous couvert d'information scientifique, des périodiques américains ont récemment développé, sous une forme dramatisée, le thème des « géants gelés » : une brutale baisse de la température, véritable cataclysme climatique, se serait produite, entraînant en quelques heures la mort des mammouths par congélation.

Une mise au point de M. William R. Farrand, dans la revue Science (17 mars 1961), résume toute une série d'études qui infirment cette interprétation. Le premier argument que cet auteur oppose à la thèse de la congélation brusquée est l'excellente adaptation du mammouth aux basses températures : outre les poils grossiers dont il était recouvert, son épiderme portait une épaisse et courte fourrure qui lui a valu le nom de « mammouth laineux ». Sous la peau se trouvait une couche de graisse, atteignant 9 cm d'épaisseur.

Tsunami mésolithique en Mer du Nord

Il y a 8200 ans, un gigantesque glissement de terrain sur les côtes norvégiennes a créé un puissant tsunami qui a balayé le Doggerland, ensemble de basses îles qui sont aujourd’hui totalement submergées sous la mer du Nord (où elles forment le banc du Dogger Bank).

doggerlandCrédits : J. Hill, Ocean Modelling.

La chronologie des civilisations... selon les Anciens

la Terre

Pour le savant « mainstream » de l’époque napoléonienne, la Terre et l’homme, créés par Dieu, ne remontaient pas au-delà de quelques milliers d’années. Les Anciens, eux, avaient sur la question une vue différente. Ils croyaient à l’extrême ancienneté du monde et de l’humanité qu’ils évaluaient en dizaines de mille et même en millions d’années !

Pour les brahmanes de l’Inde, la durée de l’univers ou « Jour de Brahma » était de 4 320 millions d’années. Au Liban, les Druzes faisaient remonter le début de la création à 3 430 millions d’années. Actuellement, l’âge de la Terre est estimé, approximativement, à 4 600 millions d’années et la croûte terrestre à 3 300 millions d’années. Un surprenant parallélisme apparaît entre ces chiffres. Plus extraordinaire encore est le fait que les pundits hindous aient calculé le temps en milliards d’années car nous pensions qu’une chronologie cosmique de ce type était inconnue jusqu’à nos jours.

L'Exode de la Bible, pure invention?

Le récit de l’Exode ne semble pas appartenir à l’Histoire réelle. C’est plutôt un mythe transmis par la liturgie hébraïque pour glorifier Yahvé et inspirer le peuple juif. Mme Blavatsky rattache l’Exode aux légendes atlantes. Cyrus H. Gordon, dans Before the Bible, estime que l’épopée de l’Exode a des affinités avec la littérature homérique grecque et la poésie héroïque de Ougarit, toutes trois composées à la même époque.

Les égyptologues, les assyriologues, les archéologues de renom, les hommes de science, tous ces gens qui devraient connaître les faits ne trouvent nulle part la moindre preuve de l’Exode.

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